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Djamila HANAFI

21 avril 2013 - 2 mai 2013
Exposition du 21 avril 2013 00:00 au 2 mai 2013 00:00
« Djamila Hanafi est née en 1966. Elle vit et travaille dans la Drôme. Elle fait ses études à l’école des Beaux-arts de Valence et choisit la sculpture comme champ d’investigations et moyen d’expression. Très vite et tout d’abord de manière intuitive elle va s’interroger sur les origines de la sculpture. Les œuvres des artistes de l’Arte Povera sont ses modèles.

Toute son enfance est marquée par le rituel des vacances d’été au Maghreb. Plus tard, suivront les voyages d’études, les accueils en résidence d’artistes en Europe, Italie, Espagne, Allemagne, et à plusieurs reprises aux Etats-Unis d’Amérique….. En 1997, elle fait le choix de sortir des sentiers battus et part acquérir chez un maître compagnon les bases de la taille de pierre ; elle vivra ensuite une année en Allemagne, près de Cologne, pour étudier la sculpture et la gravure sur pierre dans l’atelier d’un maître sculpteur. Dès lors, elle se découvre une passion pour l’art et la sculpture funéraires et s’intéresse aux rites qui accompagnent la disparition des êtres.

Djamila Hanafi s’approprie l’espace, elle l’investit. En 1991, elle fait livrer dans son atelier en plein centre ville plusieurs tonnes de terre végétale. Sur cette base-là, vont se dessiner les grandes lignes d’une démarche artistique singulière, et apparaissent les thèmes et fondamentaux que Djamila Hanafi continue de décliner aujourd’hui :socle, origine, jardin, territoire, errance, bâti, cycle, corps, séries. » Elle maîtrise plusieurs techniques et modes d’expression : la terre, le bronze, le dessin, la peinture, la vidéo, les installations, le land art.

« Eugène, série de bustes en terre cuite, pas plus grands que la taille d’une main. Série de têtes vissées au torse, portraits, étranges figures nous renvoyant à nous-même. Métaphore d’une Sculpture classique, dix-neuvièmiste, d’une Sculpture vaincue, démodée et lointaine, cette série questionne le concept d’humanité, de groupe humain, de peuple.
De grosses têtes modelées avec la terre sans cesse recyclée reposent de tout leur poids dans un étrange sommeil. Effrayantes et dilatées, au cœur du corps et de la mémoire, ces têtes évoquent en douceur le pouvoir de la mort, la beauté des tombeaux anciens et le destin d’une espèce qui vit à l’écoute d’un trop plein de rêve. »

Djamila Hanafi a exposé dans plusieurs Centres d’Art en France, en Allemagne et aux USA.


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