Sophie PATRY



portrait Sophie PatrySophie Patry est née en 1972 dans le Val d’Oise, au sein d’une famille de commerçants. De la grande maison familiale, elle garde le souvenir d’une agitation incessante dont, craintive et réservée, elle se tenait à l’écart. Les séjours de vacances dans la maison du Var lui donnent le goût de la mer, qu’on retrouve dans son travail. Aujourd’hui elle vit entre Saint-Leu-La Forêt et Douarnenez.

Intéressée très jeune par les films, le fantastique, la psychologie des personnages, le rôle de la lumière dans les décors, elle fait des Etudes Cinématographiques et Audiovisuelles à l’Université de Paris VIII, où elle se passionne pour l’étude des images. Puis elle exerce différents métiers avant d’entrer dans l’action sociale, où elle travaille toujours.

En 2010, c’est la révélation ! « On m’a mis dans les mains un appareil photo, en cadeau. Depuis je n’ai jamais cessé de faire des images. La photo est pour moi un moyen de m’exprimer, qui est essentiel. Avec les mots, je ne serais pas capable de dire les choses», raconte-t-elle. Sophie Patry devient artiste-photographe, en parallèle de son premier métier. Elle participe alors à des ateliers. Mais très vite, à contre-courant des enseignements classiques, elle veut travailler le mouvement. Réveillant sa passion enfouie, elle cherche dans ses créations le rêve, l’étrange, la poésie, la lumière.

Les expositions commencent en 2014, et se feront de plus en plus nombreuses. Puis la rencontre avec son mari, Louis Tartarin, artiste et Chargé de Mission Culturelle pour la Ville de Bezons, est déterminante. Ils forment un couple d’artistes, mais aussi de collectionneurs ; ils sont passionnés de culture, passionnants dans leurs discussions, et proches des milieux de la poésie contemporaine.

Sophie Patry semble dessiner avec son appareil photo et nous livre une œuvre d’une grande originalité. Il y a du Yan’Dargent dans ses arbres fantastiques. Les personnages, soit ses autoportraits, soit les silhouettes au loin sur les plages, sont autant de souvenirs fugaces de l’enfance, venant du plus profond de notre mémoire. Le cirque nous apparaît immense, majestueux et irréel à la fois. Pas de titre, à chacun d’imaginer et de se raconter sa propre histoire.

Ses photographies illustrent des couvertures de recueil de poésies, ou accompagnent les textes de poètes (Jean-Michel Maubert, Gérard Cartier, Hervé Martin, Anne Dujin, Bernard Chambaz, Pierre Bergounioux, Louis-Jacques Suignard...)

J

Reconnue par la presse artistique (Beaux-Arts Magazine…), elle expose en galeries et dans différents salons, foires et centres d’art prestigieux, en France, Belgique, Italie, Suisse et USA.