Maelle de COUX



 

Composition1aMaëlle de Coux est née à Versailles, en 1964. Elle vit avec ses parents en région parisienne plusieurs années avant de rejoindre la Bretagne pour se rapprocher de Saint-Briac, berceau de la famille.

Enfant, elle est « toute de retenue, songeuse et secrète. Elle apprend beaucoup, elle observe les autres et une lente transformation s’opère chez elle, la silencieuse, qui apprend à prendre la parole avec ses mots bien à elle qu’elle distille avec précision, mais aussi avec ses images, ses brouillons, ses ratures et les altérations du temps. Comme une vie qui se construit, elle élabore pas à pas un univers qui lui est singulier. » (Cézembre, « les Arrachées »2018)

Diplômée des Beaux-arts de Rennes, Maëlle de Coux vit toujours dans la région. Plasticienne, collagiste, collectionneuse, voyageuse, elle réalise des carnets d’images où se mêlent différents glanages du quotidien, dessins, herbiers botaniques, menus objets, photographies, images d’actualités, rencontres, textes littéraires ou conversations saisies au passage.

« Le travail passé reste un fond pour celui du futur- dit-elle- La matière est la matière du temps. Du temps qui passe et du temps qu’il fait. Beauté de l’impermanence. Le papier reste le support choisi, sa légèreté permettant toutes les souplesses. Laissés dehors, jusqu’à la limite de la déliquescence, ou transparents portant une image aussi légère qu’un souffle. Marcheurs, plagistes, amoureux, plantes glanées au bord du chemin. Mots d’amour et d’humour. Les livres, pièces uniques, que je laisse manipuler, offrent à la fois l’aspect narratif et tactile du travail. »

Des Muséums d’Histoire Naturelle lui consacrent des expositions, à Paris, Nantes, Bourges, Blois et Nancy. Elle est représentée par différentes galeries, Le Rayon Vert à Nantes, Balthazar à Clermont Ferrand, l’Antre Temps à Rennes, Le Génie de la Bastille à Paris. Elle participe à différents salons d’art (MAC Paris, Fotofever...) et festivals (Carnets de voyages, Salons du livre d’artiste).

En 2019, après  une initiation à la broderie traditionnelle bretonne auprès du brodeur Pascal Jaouen, elle est invitée en résidence au sémaphore du Créac’h à Ouessant avec le photographe Raphaël Auvray où ils travaillent avec les algues rejetées par les courants, les laisses de mer.

L’édition, l’écriture, prennent depuis quelques années de plus en plus d’importance grâce à la collaboration de différents éditeurs, Les deux Corps, et Artfolage.

La lumière dans la nature compte beaucoup pour Maëlle de Coux. On la retrouve dans ses cyanotypes qu'elle pratique depuis lontemps et qu'elle expose de manière récente.